Les sanctions prononcées par la Commission permanente de discipline (CPD) du Parti démocratique gabonais (PDG) à l’encontre de certains membres du 1er arrondissement de la commune de Moanda n’ont pas fini de faire des remous.
Faisant valoir les statuts du parti en son article 73 sur le choix des candidatures aux fonctions publiques électives en son article 2, considérant le choix fait par la base du parti et de l’élection du 3 février 2019 dernier, les membres du PDG au 1er arrondissement de Moanda estimes avoir été humilié.
L’éviction du parti du Docteur MOULANDA élu en lieu et place de LEPEMANGOYE sollicité par le parti semble à l’origine de ce bras de fer qui pourrait voir le PDG implosé dans cet arrondissement jadis acquis à l’opposition.
« Sans faire dans la division ou chercher à créer un conflit. Pour comprendre ce qui a eu lieu le 3 février 2019 dernier, pour le vote du Maire central, examiner les deux noms et vous comprendrez qu’ils représentent les deux communautés les plus influentes de la ville, l’une dans le premier arrondissement et l’autre dans le second. C’est une lutte pour le contrôle de la ville par l’une ou l’autre des communautés » nous a confié un observateur de la vie politique de la ville minière.
Eric Dodo Bouguendza, Secrétaire Exécutif du PDG se retrouve face à un dilemme, sacrifié près de 130 membres ou mécontenter l’autre communauté issue principalement du 2e arrondissement de la Commune de Moanda.