Un coup de maître du PDG ou une aide volontaire de la junte au pouvoir au Gabon, rien n’en est sûr, mais visiblement le parti d’Ali Bongo Ondimba, accuser de à tort ou à raison d’avoir grandement contribuer au désastre politico-économique de notre pays vient de refaire surface dominant une Assemblée nationale et un Sénat comme à l’ancienne par le billet des nominations de la junte sous la coupole de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA..
S’il est vrai que les personnes choisies émanent bel et bien de toutes les couches de la population, il n’en demeure pas moins qu’il existe des absences retantissantes et l’on peut se demander pourquoi?
Quand on connaît l’engagement de certains qui a permis de faire bouger les lignes dans le Gabon, les mettre hors-jeu ressemblerait beaucoup plus à un déshonneur et surtout à un manque de reconnaissance de la patrie envers des personnes qui ont rendu de bons et loyaux services à la nation
Comment comprendre que des acteurs socio-politiques tels Messieurs Georges MPAGA, Jean Gaspard NTOUTOUME AYI, Bertrand ZIBI ne figurent nullement sur ces listes? Ou encore madame Aminata ONDO, quand on connaît la lutte acharnée qu’elle mène avec son association ASCORIM, pour ne citer que ceux-là.
Et comment comprendre que Jeanne Mbagou, à peine ejectée de la mairie d’Owendo, se retrouve à siéger au parlement de Transition?
Par ailleurs, il serait de ce fait important de se questionner sur le choix des présidents des chambres du parlement.
Pourquoi avoir choisi deux anciens de la maison PDG, bien qu’il n’existe plus de majorité et quoique madame Paulette MISSAMBO ait été présidente de l’Union Nationale et membre de la plateforme Alternance 2023 ? Il reste que cette dernière émane tout de même du Parti Démocratique Gabonais (PDG).
Est-ce à dire que les nouvelles autorités du pays auraient des préférences pour certains et du mépris pour d’autres?
Dans l’une de ses sorties antérieures, le président de la transition faisait la promotion des valeurs à incarner tel qu’inscrit dans la charte de la transition en son article premier. Sans promotions ni éloges, les acteurs socio-politiques précités convolent en juste noce avec les valeurs de la transition.
Dans le cadre de la restauration des institutions, le président de la transition gagnerait beaucoup à nommer des personnes dont le sens du patriotisme est reconnu de tous.
Aussi sur les 105 partis politiques reconnus, le PDG s’en tire plutôt bien avec 91 représentants dans les deux chambres. Une affaire qui fait déjà couler beaucoup de salive.