Cet audit, assurent des responsables cités par la presse locale, permettra de disposer d’une cartographie réelle et fiable du volume des emprunts. Question de mieux planifier les échéances de remboursement. Selon le DGD, l’audit de la dette offrira également aux autorités davantage de visibilité sur l’ensemble des opérations, des créances, ainsi que des pratiques de gestion à mettre en oeuvre pour asseoir une stratégie de soutenabilité et de viabilité de la dette du pays dans les années à venir. Mais cette annonce fait déjà grincer des dents, dans la mesure où le Club de Libreville, créé dans le but d’apurer la dette intérieure du pays il y a peu, avait déjà engagé des opérations de remboursement.
Du coup, pour certains observateurs, des interrogations fusent sur la régularité du règlement de cette dette dont les 77% devaient être supportés par le Club de Libreville. En effet, c’est en février 2018 que l’Etat avait conclu une convention de remboursement de la dette intérieure portant sur un montant de 310 milliards FCFA, sur un total de 400 milliards. Le montant devait bénéficier à 177 entreprises regroupées au sein du groupement d’intérêts économiques constitué à cet effet.