Dans son discours de clôture de la 2e session ordinaire pour l’année 2018, la présidente, Edith Lucie Milébou Aubusson a tout d’abord qualifié l’année 2018, « d’année riche en évènements majeurs ».
Mettant en relief, l’intérim de l’Assemblée Nationale confiée au Bureau du sénat, l’élue PDG a salué les diligences « utiles et nécessaires du gouvernement », qui ont été d’un grand soutien à la chambre haute dans la bonne exécution de la mission qui lui a été dévolue.
Une satisfaction rehaussée par l’examen et le vote de 22 textes, notamment le projet de loi portant règlementation du secteur minier en République gabonaise ; le projet de loi portant orientation des transports terrestres en République gabonaise. Deux projets de lois ont également été adoptés dans le cadre de l’amélioration du cadre social ; celui fixant les modalités de financement de la protection sociale, et un autre, portant organisation et fonctionnement des régimes de sécurité sociale. Mais aussi, le projet de loi fixant le régime du mécénat et du parrainage en République gabonaise.
Pour ce qui est des projets relatifs au code pénal révisé et au code de procédure pénale, la présidente a indiqué que l’attention des sénateurs a été attirée sur la nécessité d’accélérer l’examen sur le vote de ces deux codes.
En bonne place de cette présentation, la loi de Finances pour le compte de l’exercice 2019, arrêtée en recettes et dépenses à 3,033 milliards FCFA. Son examen sera assuré par une commission ad hoc.
Par ailleurs, s’exprimant pour la première fois sur l’état de santé du président de la République, Ali Bongo Ondimba, Lucie Milébou a saisi l’occasion pour souhaiter un bon rétablissement au chef de l’exécutif gabonais. « J’ai évoqué avec pudeur et délicatesse la santé du président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA. Tous les Sénateurs et le personnel de l’Institution lui souhaitent un prompt rétablissement », peut-on lire sur sa page officiel.