Comme le dit un adage : il n’y que les montagnes qui ne se rencontrent pas, les personnes si. A priori, cette rencontre inopinée produite dans la capitale française était l’occasion tant espérée pour « Le J.O » de laver enfin son honneur.
Le jeune rappeur affirme avoir été affecté ces 10 dernières années par des allégations d’un prétendu abus sexuel déversées sur la toile à son égard, non seulement par les trois-quarts de la population gabonaise mais aussi par Lendja Fox.
Surpris de faire cette rencontre ravivant un très mauvais souvenir de lui, « Le J.O » enclenche un direct à partir de son téléphone portable : « Voilà Lendja Fox, il nique les gens sur Internet et après quand on se voit dans la vraie vie, il dit que c’est pour blaguer », a-t-il martelé au tout début de leur explication. Dès cet instant, les échanges verbaux vont prendre une autre tournure.
10 minutes environ vont s’écouler avant de voir Lendja Fox comprendre le bien-fondé de cette demande d’excuses publiques du jeune rappeur profondément blessé par ses attaques à répétition, c’est sans hésiter qu’il se saisit du téléphone du plaignant et présente ses excuses en ces termes : « Un grand, c’est quelqu’un qui sait aussi admettre ses erreurs. Toute la toile connaît, j’ai fait Ekomy, Shad’m, Koba… Chacun avec ses histoires. Il faut savoir que des fois dans le niquage (moquerie) on va très loin. Devant tout le monde sur ta page, le niquage (moquerie) que j’ai fait vis-à-vis de toi, je suis allé trop loin parce que c’est une histoire où tu étais encore enfant. » A-t-il déclaré.
Sauf que derrière ce mea-culpa, il va s’en suivre une querelle de clocher où chacun va tenter de faire valoir ses arguments. Jusqu’à ce que Le J.O dise être prêt à en découdre physiquement avec son interlocuteur en dépit de la différence de gabarit : « Il ne faut pas suivre le petit corps-là ohhh », avance Le J.O tout souriant, allant jusqu’à inviter le colosse Babayaga à lui donner le premier coup afin que la bagarre commence.
Mais plus de peur que de mal, c’est dans le calme que les deux acteurs culturels se sont séparés non sans partager le mbaki de la paix. Indique une source témoin de ce face-à-face.