Cette déclaration de l’Union démocratique et républicaine (UDERE) intervient plusieurs jours après la suspension, par la Cour constitutionnelle, des nominations des Sénateurs et députés, suite au recours en annulation des décrets y relatif déposé devant cette Cour par le juriste publiciste et ancien juriste consultant du Copil Citoyen, Rolly Alain Djila.
Le président de l’UDERE, tout en prenant acte des décrets 0017/PT/PR et 0018/PT/PR, portant nominations des parlementaires au Sénat et à l’Assemblée nationale, a fustiger la composition de ces deux chambres.
« La prise en compte, et de façon particulièrement majoritaire, des partis politiques, dont certains sont à l’origine de la déliquescence dans laquelle se trouve notre pays, pourrait être un motif de croire que l’ombre des pratiques malsaines plane toujours dans les esprits dans lesquels règnent le repli identitaire, l’ethnisme, le népotisme, l’égocentrisme et autres germes à l’origine de la grande fracture sociale » a déclaré le président de l’UDERE.
Tout en implorant le chef de l’État gabonais de la transition à user de son autorité pour réexaminer les voies et moyens pouvant aboutir au rééquilibrage de la représentativité de l’ensemble des forces vives de la nation au sein du Parlement de la transition, et dans les autres institutions de la République.
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