La cherté de la vie, l’augmentation tous azimuts des coups produits et des services malgré la volonté du régime déchu d’ABO de contrôler les prix, l’effet attendu du relèvement du SMIG passé de 70 000 FCFA à 150 000 FCFA le 1ᵉʳ janvier 2010, n’est perceptible. Au contraire, la vie au quotidien des populations ne cesse de se dégrader. L’inflation galopante de ses dernières années s’ajoutant à la précarité du travail n’a laissé insensible la principale confédération syndicale du Gabon qui a appelé les autorités de la transition à se pencher sur la revalorisation du SMIG ainsi que des pensions retraites.
Le point de presse de la COSYGA
« La COSYGA appelle le gouvernement de la transition, les employeurs et autres parties prenantes, à prendre des mesures pour combler les écarts pour que tous les travailleurs reçoivent un salaire juste et des conditions de travail décentes par l’ouverture d’une négociation urgente et immédiate dans un délai raisonnable », a plaidé le 13 octobre le secrétaire général de la COSYGA, Philippe Djoula.
Pour cette confédération syndicale, celui-ci devrait être porté à 250 000 FCFA soit une hausse de 66,66%. « Nous demandons au chef du gouvernement de la transition de prendre l’initiative d’établir, d’adopter et d’augmenter le salaire minimum à 250.000 FCFA et de revaloriser la pension retraite ainsi, de veiller à ce que ce salaire ne fasse pas l’objet d’une concurrence », a conclu le leader syndical. La réponse des autorités est vivement attendue.