Ce vendredi restera sans doute une date importante pour les familles, les proches et connaissances de Brice LACCRUCHE ALIHANGHA (BLA), son frère Grégory LACCRUCHE et Justin NDOUDANGOYE qui ont été mis en liberté provisoire après quatre (4) années de détention.
condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme pour faux sur son identité, était également en attente d’un autre procès pour détournement de fonds publics.
Gregory LACCRUCHE ALIHANGHA a, quand à lui, été poursuivi pour détournement de fonds publics. Ce dernier est en détention depuis 4 ans et toujours en attente de jugement.
La saisine du conseil des droits de l’Homme des Nations Unies
En novembre 2020, les avocats de BLA et les autres avaient saisi le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies via le groupe de travail sur la détention arbitraire. Après une procédure contradictoire entre les autorités gabonaises et les avocats de la Défense, le Groupe de travail sur la détention arbitraire avait demandé au Gouvernement gabonais de libérer BLA et les autres. Selon ce groupe, composé d’ experts en matière de droits de l’Homme et de Justice, la procédure d’arrestation et les conditions de détention de BLA et autres étaient contraires aux normes internationales, notamment l’article 10 de la Déclaration Universelle des Droits Humains ; les articles 10 et 14 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques.
Le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire avaient enfoncé le clou en demandant aux autorités gabonaises de l’époque d’indemniser BLA et les autres pour le préjudice subi.
Les révélations de Brice LACCRUHE ALIHANGA
La privation, la maladie a eu raison du physique clairement meurtri du l’ex- dircab du Président de la république, mais elle n’a pas altérer son désir de ne dire que la vérité sur les faits qui lui ont disgrâcié auprès de Bongo Valentin et son fils.
« qu’à un moment donné je me suis opposé à la gabegie galopante de l’ancienne Première dame et de son fils », avait-il indiqué, avant de poursuivre « à l’état physique de l’ancien chef de l’Etat. J’ai suggéré à plusieurs reprises, dont une de trop, qu’il puisse se mettre en retrait de la vie politique et se reposer » et de conclure « opposé avec force à la volonté affirmée de l’ancienne Première dame et son fils de prendre le pouvoir au Gabon et ce par tous les moyens possibles ».
FLASH INFOS