L’insertion professionnelle des jeunes diplômée du supérieur et de niveau inférieur pourra dans les tous prochains jours bénéficiers des formations dans le domaine de l’entreprenariat avec une particularité pour les jeunes diplômés du supérieur, la mise en place d’un incubateur dans chaque université du pays.
Des mécanismes formels et informels déployés par l’AUF avec le partenariat de JA Gabon impliqué dans le développement de l’entreprenariat national des jeunes depuis plusieurs années.
Pour Mohmed Adel Ben Amor, directeur régional de l’AUF « dans l’informel il y a toutes les activités de concours, de forum et de manifestations qui sont dédiés à l’entreprenariat. Nous pensons notamment à la semaine mondiale de l’entreprenariat en novembre prochain. Il faut que nous soyons présents pour montrer aux jeunes que l’entreprenariat c’est très important, pas pour l’emploi mais pour l’auto-emploi. Au-delà de cela, cela permet aussi de forger la personne et inculquer la culture entrepreneuriale à tous nos jeunes qu’ils soient universitaires ou non » a-t-il déclaré.
La duplication de l’incubateur national à travers dans l’ensemble du pays, permettra l’apprentissage et l’accompagnement des jeunes vers la matérialisation de ‘’leur projet d’entreprises’’.
« Nous avons reçu un mandat du gouvernement en février 2018 pour monter un réseau national d’incubateurs. Parmi ce réseau national d’incubateurs, il y a les deux universités qui sont tous membres de l’AUF : l’UOB où l’on compte monter un incubateur en économie sociale et solidaire, et un second à l’USTM sur l’agritech et la cleantech, donc tous ce qui est lié à la recherche autour des déchets et la recherche liée à l’agriculture. Cela rentre totalement dans le cadre de ce programme sur lequel nous sommes en train de lever des fonds et on espère un démarrage rapide en septembre 2019 » a expliqué Radia Garrigues, directrice exécutive de JA Gabon.
Deux universités, les lycées techniques ou les centres de formations professionnelles choisis pour 14 espaces d’incubations prévus sur l’ensemble du territoire national et des filaires précises destinées à des jeunes déscolarisés.