Il n’en démord pas et entend pacifiquement prendre le pouvoir qui, selon lui, l’a été volé en 2016 par la dénonciation alors que ses partisans s’attendaient à un discours qui les aurait sortis de l’immobilisme actuel.
« La volonté délibérée de la Cour constitutionnelle de ne pas faire reprendre, conformément aux exigences de la loi, l’élection dans les 21 bureaux de vote qu’elle a annulée à dessein au 2e arrondissement de Libreville…Son refus systématique et volontaire de procéder à la confrontation des procès-verbaux, bureau de vote par bureau de vote de la province du Haut-Ogooué » a déclaré Jean Ping.
Selon Jean Ping, Ali Bongo « s’est rendu coupable du massacre des populations civiles non armées dont le seul tort a été de croire à la vertu du bulletin de vote et de célébrer la victoire de l’alternance et du changement ».
Outre son appel à la passation pacifique du pouvoir, l’opposant s’est exprimé sur l’actualité du moment. Du projet de révision de la Constitution, selon lui, en préparation, à la santé d’Ali Bongo Ondimba.
« Cela saute aux yeux, que les facultés de celui qui nous a été présenté comme étant Ali Bongo semblent considérablement affectées » et de poursuivre que « la priorité des priorités est de mettre fin à cette usurpation du pouvoir » et d’appeler au Rassemblement du peuple gabonais autour des valeurs d’Union, de Travail et de Justice qui constituent la matrice de notre République.
Jean Ping a conclu son propos par un rappel à « l’adhésion à la mise en œuvre de toutes les garanties nécessaires qui accompagneront la passation pacifique du pouvoir que le Gabon et la Communauté internationale attendent ».